"Tous en ce monde sur la crête d’un enfer à contempler les fleurs" Kobayashi Issa
Vision dystopique de la ville de Tours. Des ponts enjambent un fleuve à sec. Le vivant s’absente. Les édifices n’existent plus que par leur formes géométriques tantôt massives et pesante (béton pierre) tantôt légères et épurées (acier). Ils ne s’inscrivent plus dans un espace vécu. La distribution de la couleur contrarie ou au contraire amplifie les perspectives des lignes droites qui définissent un espace ordonné autoritairement. Les échappatoires sont peut-être à rechercher du côté des graciles végétaux, des silhouettes dessinées ou des jeux de lumières contrastés qui maintiennent l’attention du spectateur face à la tension voire la violence émanant de cette mise en scène dépouillée.
Exposition disponible du 7 avril au 23 juin 2023, dans le hall du Petit faucheux
À suivre, à 20h