Festival Super Flux : FEROMIL / OBSCUR / BO BUN FEVER / DJ'S SUPER FLUX

Tarif plein: 5€
R1: Pass samedi : 12€
Petit faucheux

À partir de 20:00 - Début des concerts à 21:00

Tarif unique : 5 €       



Pass samedi : 12 €  

FEROMIL


Emilien Leroy, artiste musicien performeur franco-belge , a forgé son univers entre usines et port, entre mer et dunes, à Dunkerque, usine dans les dunes...
Il développe plusieurs projets originaux parmi lesquels des cartes postales sonores, de la poésie noise, des recettes culinaires musicales ou encore des créations avec des danseurs et autres pyrotechniciens.

Au sein du projet Feromil, il propose une performance sonore dans laquelle il joue avec un détecteur de métaux une musique sidérurgique, entre harsh noise d’usine et techno expéri-métal post-industrielle... Utilisant la stridence des timbres comme les possibilités de glissando de cet instrument si particulier, couplé à la froideur rythmique des machines, il invoque au sein de morceaux hypnotiques ou abstraits tour à tour l’esprit des sirènes urbaines, la langueur du chant plaintif des baleines et la réverbération cristalline caractéristique des films de conquête spatiale. Toujours sur le fil, il nous mène au gré de ses envies à un chaos bruitiste, une transe drone robotique ou un minimalisme introspectif.
www.emilienleroy.com/index.php/feromil

https://www.youtube.com/watch?v=jWiEu3wJ6r8


OBSCUR


Eric Brochard basse électrique 8 cordes, électronique

Obscur © Philo Lenglet

Impliqué dans de nombreuses pratiques, qu’elles soient traditionnelles, contemporaines ou pluridisciplinaires, et ayant joué avec sa contrebasse en compagnie de maintes figures de la musique improvisée telles Jean-Luc Capozzo, Marc Baron, Jean-Luc Guionnet, David Chiesa, Tim Berne et bien d’autres, Eric Brochard est sans aucun doute un musicien passionnant, notamment par son rapport très physique et instinctif au son, au corps et à l’ instrument. Dans cette même optique, il propose avec son set Obscur une autre facette de son travail, ici à la basse électrique. Posée sur les genoux, les cordes et autres parcelles de celle-ci sont toujours mises à rude épreuve, tour à tour frappées, frottées, effleurées, caressées, frictionnées, quand ce n’est pas cisaillées par les mains et l’archet, le tout passant à la moulinette des transistors et micro-processeurs, pour un rendu brut se situant entre le drone et les expérimentations bruitistes. Avec l’engagement et la véhémence d’une expressivité sauvage, s’extirpant des tripes, alliée à une maîtrise qui, forte de plusieurs années de travail, demeure juste et directe, sans jamais tomber dans la précision maniérée, Eric Brochard tisse devant nous un véritable magma sonore, intense comme il en a le secret. Une expérience des abysses en quelque sorte, dont nous viendrons apprécier les vertus cathartiques.
www.ericbrochard.net


 

BO BUN FEVER « CHALEUR DANSANTE »


Quentin "Kevin" Biardeau saxophones, synthétiseur, voix
Léo "Scott" Jassef clavier, synthétiseur, voix
Théo "Wallace" Lanau batterie, voix
Francis Turbo récoltant slovène
Sylviana star latina
Renato bagpacker

C’est lors d’un voyage d’affaire à Ko Phi Phi que Kevin fait la connaissance de Scott, un jeune Australien en quête de sensations fortes venu trekker sauvagement le sol fertile de Thaïlande. Une nuit d’ivresse, ils se lient d’une amitié virile avec Wallace, un grossiste en whisky écossais à la recherche de l’âme soeur. Vers six heures du matin, bercés par l’opium et le haschich, ils quittent « le Bouddha d’Emeraude » un célèbre salon de massage pour rejoindre leur cottage respectif. Au réveil, les trois comparses découvrent une étrange inscription tatouée sur leurs torses en lettres gothiques noires : BOBUN FEVER.
www.tricollectif.fr/trio-a-lunettes/bobunfever