Little Jazz Festival : rencontre avec les deux initiateurs du projet

À l’occasion du Little Jazz Festival, qui aura lieu du 3 au 5 décembre à la Chapelle Sainte-Anne, en partenariat avec le Petit faucheux, Pascal Le Gall et Etienne Ziemniak, les deux musiciens à l’initiative de ce projet et en charge de la programmation du festival ont répondu à quelques-unes de nos question.

Racontez-nous votre parcours en tant que musicien ?

PASCAL : J’ai commencé vers l’âge de 18 ans en autodidacte. Puis je me suis inscrit à l’Ecole de Musique de Laval et pris des cours avec Michel Mace et ensuite Alain Henry qui m’ont apporté toute leur expérience de musiciens déjà accomplis. Puis avec Daniel Humair au Conservatoire de Paris.

ETIENNE : J’ai commencé à prendre des cours de percussions vers l’âge de 8 ans auprès de Jean François Landeau à Meslay du Maine en Mayenne, j’ai ensuite étudié à Laval auprès de Philippe Cornus et après le BAC j’ai intégré Jazz à Tours puis le département jazz du conservatoire.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

PASCAL : Nous nous sommes rencontrés il y a fort longtemps en Mayenne. Etienne prenait alors des cours de percussions à l’école de musique de Meslay du Maine avec mon camarade Jean-François Landeau qui s’occupe aussi du festival de jazz de cette même ville. C’était un rendez-vous pour les musiciens et j’ai vu jouer Etienne et réciproquement.

ETIENNE : Pascal fait partie des premiers batteurs qui m’ont influencé quand j’étais enfant, le festival de Meslay était pour moi pratiquement l’unique occasion d’entendre du jazz en « live » et de participer à des bœufs. C’était aussi une des rares occasions de rencontrer des musiciens professionnels. Pascal étant l’un d’entre eux, il a été une importante source de conseils « batteristiques » et musicaux. Cette relation à perduré par la suite à Tours, lors de nos échanges Pascal m’a transmit son expérience et j’ai pu découvrir énormément de musiques.

D’où vient l’idée de cette collaboration autour d’un festival ?

Nous discutons souvent de musique ensemble. Et au fur et à mesure organiser quelque chose est souvent la suite logique de ce qui ressort de ces discussions.

Pourquoi la Chapelle Saint-Anne ?

C’est un magnifique endroit qui contient beaucoup d’espaces différents et notamment une cave voûtée qui est parfaite pour accueillir de la musique acoustique. Et nous savions que Annie et Christian, les propriétaires, seraient partants pour organiser des concerts. Leur enthousiasme est maintenant légendaire.

Pourquoi ce choix du « petit format » ?

Si vous voulez parler du nombre de concerts par soir, il nous est apparu qu’un seul concert met en valeur la musique qui est jouée, au sens où un concert nécessite beaucoup de concentration et l’impression qu’elle laisse est plus prégnante que si elle est suivie d’encore une autre musique. C’est un choix en tant qu’auditeur.

Si la question est en rapport avec le nombre de concerts, c’est juste parce qu’il faut bien commencer tranquillement. Nous ne sommes absolument pas réticents à faire plus de concerts.

Pourquoi n’avoir programmé que des trios sur ces trois jours de festival ?

Nous avons parlé des groupes que nous voulions faire jouer et il se trouve que ce sont des trios qui sont sortis de notre sélection. C’est un pur hasard. Il pourrait très bien, lors d’une autre édition, y avoir des quartets ou des quintets, etc…

Trois mots pour définir chaque trio.

C’est toujours très compliqué de décrire la musique, aucun mot ne pourra remplacer l’expérience de l’écoute, nous invitons donc les personnes intéressées à réserver dès maintenant leurs places pour le Little Jazz Festival !