Nina Garcia "Mariachi" + Etude de Choc + Ha Kyoon
Ouverture des portes : 19h30 / Début du concert : 20h30
Billets en vente sur place ou sur le site du Temps Machine
www.letempsmachine.com
Solo de guitare entre noise et musique improvisée
Une guitare, une pédale, un ampli. Un dispositif réduit au strict minimum pour un set dépouillé entre musique improvisée et noise. La musicienne, qui a commencé la guitare dans des groupes de punk, y explore son instrument, ses résonances, ses limites, ses extensions, ses impuretés, ses recoins audibles. Plus qu’un solo, c’est un corps à corps tendu, sauvage entre une artiste et son instrument. On y trouve en vrac : feedbacks, crépitements, courts circuits, impacts, harmoniques, grincements, débordements, et par hasard, notes et accords presque parfaits. De ce vacarme, elle fait naitre une musicalité folle. Une lumière intense au cœur des ténèbres.
France
Nina Garcia guitare, effets
Photo © Tamkka
Etude de Choc
Pièce chorégraphique immersive, musicale et plastique
Un voyage dans un monde tiré des profondeurs de nos émotions à travers un univers à la frontière de la science-fiction et de l’introspection. Étude de choc est une recherche autour de la frappe et la chute : concrète, visible, audible, sans détour, elle est partout. La musique de la pièce se veut primitive, instable et envahissante avec, en ligne de mire, une transe collective jubilatoire. La colère, l'amour, la joie, la nostalgie, le désir, l'incompréhension, l'empathie, la contestation : tout autant d'émotions familières qui nous habitent sans que l’on ait conscience du choc qu’elles nous infligent. Ce qui nous est donné à voir et à entendre dans cet espace chaotique, peuplé de créatures méconnaissables, est à l’image d’une frappe incessante dont les effets se ressentent autant physiquement que mentalement. Une invitation à suivre l’évolution d’un être caché, une invitation à se dévoiler.
France
Hugues Rondepierre chorégraphie, danse, voix
Léo Howard composition, guitares, synthétiseurs modulaires
Brice Cadouot batterie
Faustine Pichon création lumière et harnais
Jérôme Trichard régie son
Marion Chevron création costumes
Elsa Dumontel regard bienveillant
Photo © Marion Domanski / Rémi Angeli
Techno / krautrock / hardcore
Erwan Ha Kyoon Larcher est un artiste protéiforme né en Corée du Sud et basé à Paris. Issu d'une formation de cirque, de danse et de théâtre, il monte en 2012 avec Tsirihaka Harrivel et Vimala Pons le collectif Ivan Mosjoukine et crée en 2019 son premier solo Ruine (2019). Sous le nom d’Ha Kyoon, il parcourt les salles de concert et clubs d’Europe et d’Asie, partageant la scène avec des artistes comme Dopplereffekt, Metaraph, Rebeka Warrior, Ascendant Vierge... Comme un long cri dans la nuit, il livre des sets rageurs entre techno hardcore, EBM et krautrock. Un acte musical puissant et résolument physique où toutes les acrobaties sont permises.
Corée du Sud / France
Ha Kyoon percussions, machines, voix
Photo © Chloé Gentet