Festival Ecoute/Voir : Michaël Allibert / Jérôme Grivel
"Etude(s) de chute(s)
Michaël Allibert / Jérôme Grivel
"Etude(s) de chute(s)
Version muséale
Durée : 45 MN
Co-accueil avec le Centre dramatique national de Tours – Théâtre Olympia
Chorégraphe : Michaël Allibert
Plasticien : Jérôme Grivel
Interprétation : Michaël Allibert, Jérôme Grivel, Sandra Rivière
Assistante chorégraphique : Sandra Rivière
Son : Jacques Schaeller
Cette proposition, menée conjointement par Michaël Allibert et Jérôme Grivel, explore la notion de “chute”, de la gamelle en skate-board à l’effondrement du monde.
La chute renvoie au caractère non définitif des choses. Elle relativise les tentations modernes d’immortalité de nos corps, la permanence de nos structures, la soi-disant évidence de notre environnement connu. La chute nous rappelle, parfois douloureusement, que rien n’est vraiment prédestiné et que les accidents sont des constantes fondamentales de notre parcours.
La plasticité sculpturale de cette écriture “infra-chorégraphique” et les différents formats de représentation qu’expérimente la compagnie depuis 2009 (frontal, quadrifrontal, muséal, en immersion) tendent toujours à mettre le public dans une situation de questionnement en l’invitant à participer à une production collective d’imaginaire. Depuis, 2014, Michaël Allibert collabore étroitement avec le plasticien Jérôme Grivel.
Bien que leurs pratiques soient différentes, les lignes de force qui traversent leurs travaux respectifs se rejoignent : la place du corps de l’actant et/ou du spectateur-visiteur, les systèmes coercitifs ou encore, la fausse inefficience des structures de Jérôme Grive face à l’immobilité chorégraphique de Michaël Allibert.
https://www.trucmuche.org
Michaël Allibert est chorégraphe. D’abord formé en théâtre par Robert Condamin et Jacqueline Scalabrini, il aborde toutes les techniques du théâtre classique et contemporain ; la danse vient plus tard, au départ simplement pour améliorer sa conscience du corps.
En 1997, il rencontre Marie-Christine Dal Farra avec qui il engagera un travail privilégié de plusieurs années. Il se lasse du théâtre, de ses codes, de son excès de discours et se consacre exclusivement à la danse en faisant de nombreux stages avec plusieurs chorégraphes. Puis une boucle est bouclée en rencontrant Jackie et Denis Taffanel, avec lesquels il renoue avec la voix.
Depuis 1999, il travaille pour plusieurs compagnies comme danseur, comédien, clown, manipulateur de marionnettes, assistant chorégraphe un peu partout en France et à l’étranger, jouant tout aussi bien dans des salles des fêtes, la rue ou des Centres Nationaux.
En 2008, il crée son propre groupe, TCMA et développe un travail transgenre de création contemporaine. Depuis 2011, il est artiste résident au sein de L’L * Lieu de recherche et d’accompagnement à la jeune création à Bruxelles.
Jérôme Grivel est artiste plasticien, diplômé de l’école nationale supérieure d’art de Nice (Villa Arson). Il vit et travaille entre Paris et Nice. Son travail pluridisciplinaire (sculpture, vidéo, installation) explore l’idée de perception à travers des approches physiques et expérimentales. Il a été présenté en France et à l’étranger dans divers institutions, galeries et salons, dont une exposition monographique à l’Espace de l’Art Concret en 2015 (Mouans-Sartoux, F), diverses expositions à la Galerie Catherine Issert depuis 2011 (St-Paul-de-Vence, F), une participation à la biennale de Mulhouse en 2012 (F), au Salon de Montrouge en 2009 (F) et au festival City Sonic #7, en 2009 (Mons, B).
En 2013, il rejoint le groupe de recherche, Frame, avec qui il organise diverses expositions et participe à des programmes liés aux questions de la recherche en art (Université Nice Sophia Antipolis en 2014 et 2015 ; Institut d’art contemporain de Villeurbanne en 2016).
Depuis 2014, il collabore avec le chorégraphe Michaël Allibert autour de projets entre installations et pièces chorégraphiques.


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